Dinard 2016 : mise à l'épreuve de la durée

L'esperienza di Dinard e i motivi che mi spingono a partecipare anno dopo anno.

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La partecipazione allo Stage di Dinard è oramai diventato uno degli appuntamenti fissi della stagione, una tappa necessaria nel percorso di formazione personale e un momento di interruzione delle abitudini quotidiane a favore della "démarche attiva".

Ogni stage è diverso da un altro, ogni anno particolare, non c'è routine nella routine: si parte dai bisogni degli stagisti e dalle necessità dei bambini per costruire il processo necessario all'evoluzione degli stessi attraverso l'evoluzione dei maestri.

Ogni volta arrivo pensando di sapere tutto e vado via con la certezza di dover continuare ad approfondire e sperimentare.

Ogni volta fatico ad abbandonare la mia "zona di confort" (vecchi funzionamenti), ma ogni volta sono messo nella condizione di spingermi oltre.

Tutte le volte che partecipo allo stage sento di aver fatto la scelta giusta, una scelta che mi porta ad un livello di comprensione maggiore.

Ogni anno ritorno perché lo stage mi cambia.

Durante questa edizione sono entrato in acqua, ho preso parte a tutte le lezioni e non mi sono mai tirato indietro, pur non comprendendo bene il francese.

Perché lo faccio?

Perché questo è l'unico modo che mi permette di ampliare la mia "scatola degli attrezzi":

costruzione personale, quadro di riferimento, conoscenze teoriche, esperienza, costruzione della personalità, socialità, forma fisica e amicizia etc.

Durante lo stage ci si sente parte integrante di un processo in evoluzione:

la cultura, l'esperienza e le visioni lungimiranti di Raymond Catteau unite al suo rigore e tenacia sono stimolanti e da esempio, il gruppo di formatori fanno il resto e la figura di Mauro Antonini è il collante che media e che guida le parti, mantenendo un approccio attivo a 360°.

L'apporto teorico mi dà sempre argomenti nuovi da approfondire e mi permette di comprendere meglio l'esperienza pratica.

Pur conoscendo la maggior parte degli argomenti, spesso mi rendo conto di essere in difficoltà nel rispondere alle questioni che scaturiscono dall'aula e questo mi permette di selezionare gli argomenti e di approfondirli alla fine di ciascuna lezione.

La partecipazione allo stage mi permette di confrontare le problematiche di formazione degli stagisti con quelle che incontro all'interno della mia società e quando torno in Italia sono in grado di affrontarle con un livello di risoluzione maggiore.

L'accoglienza dei "Francesi" è ottima e il piacere e il divertimento sono assicurati; il piacere di conoscere persone di altre nazionalità, persone di grande esperienza, è impagabile.

L'esperienza di Dinard è da ripetere ogni anno e da consigliare a qualsiasi istruttore di nuoto.

 

Marco Magara

 

 

L'expérience de Dinard et les raisons qui me poussent à participer année après année.

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Il compte parmi les plus fidèles participants des Séminaires de Dinard et nous avons demandé à Marco de nous dire les raisons de sa présence renouvelée, de ce que lui apportait les séjours à Dinard.

Voici sa réponse :

 

 

« La participation au stage de Dinard est devenue désormais un des rendez-vous de la saison, une étape nécessaire dans le parcours de formation personnelle et un moment de rupture avec les habitudes quotidiennes en faveur de la démarche active.

Chaque stage  est différent, chaque année est particulière ; il n’y a jamais de routine dans leur succession.  On part des besoins des stagiaires et de ce qui est nécessaire aux enfants pour construire le processus utile à leur évolution à travers l’évolution des maîtres.

Chaque fois j’arrive en pensant tout savoir et…adieu les certitudes face aux convictions et à l’obligation de devoir continuer à approfondir et expérimenter. Chaque fois il faut se donner la peine d’abandonner sa « zone de confort » (les anciens fonctionnements) ; mais chaque fois je suis mis en condition de me dépasser.

Chaque fois que je participe au stage je sais que j’ai fait le juste choix, un choix qui me porte à un niveau supérieur de compréhension.  Je retourne chaque année parce que le stage me change.

Pendant cette dernière session je suis allé dans l’eau ; j’ai pris part à  toutes les séances et ne m’en suis pas mal tiré bien que comprenant imparfaitement le français..  Pourquoi l’ai-je fait ?  Parce que c’est la seule façon qui me permette de compléter ma « boite à outils » : construction personnelle, cadre de référence, connaissances théoriques, expérience, construction de la personnalité, socialisation, condition physique et amitié… etc.

Durant le stage, on se sent partie intégrante d’un processus en évolution.  La culture, l’expérience, la vision à long terme de Raymond Catteau unie à sa rigueur et sa ténacité sont stimulants et donnent l’exemple. Et le groupe de formateurs produit le reste ; la personnalité de Mauro Antonini est le lien qui met en relation et guide l’ensemble maintenant une approche active à 360 °.

Les apports théoriques me donnent toujours des nouveaux matières à explorer et me permettent de mieux comprendre la pratique quotidienne.

J'ai familiarité avec la plupart des sujets, mais je me rends compte que je suis souvent en difficulté face aux questions soulevées pendant les discussions en salle de cours ; cela me permet de sélectionner des thèmes que je peux approfondir à la fin de chaque leçon.

La participation au séminaire me permet de comparer les problèmes de formation des stagiaires avec ceux que je rencontre dans mon club, et quand je rentre en Italie je suis en mesure de me confronter aux difficultés avec un niveau plus élevé d'efficacité.

L'accueil des amis français est le meilleur, le plaisir et l'amusement sont garantis ; le plaisir de rencontrer des gens d'autres pays , des personnes ayant une expertise considérable, est inestimable.

Participer au séminaire de Dinard c'est une expérience a répéter chaque année, à recommander à n'importe quel MNS ou entraineur. 

Marco Magara »

 

 

METTRE à L’EPREUVE DE LA DUREE

CE QUI EST CONSTRUIT !

 

La présence de Marc Begotti au terme du Séminaire de Dinard 2016 a prolongé et complété heureusement le thème du perfectionnement des stagiaires dans leurs nages.

Préalablement à sa venue les participants avaient vécu des séances au cours desquelles l’accent avait été mis sur l’organisation posturale et singulièrement celle de la tête.

En choisissant le crawl, Marc a insisté sur le rôle de la mobilisation des épaules pour gagner en efficacité de nage. Ces consignes de fixation de la tête et de mobilisation des épaules devaient être respectées sur la plus longue distance possible et le nageur devait s’arrêter dès qu’il ne se sentait plus capable de les tenir.

Incontestablement la nage s’est faite de plus en plus fluide avec un meilleur rendement et pour une majorité, une modération de l’entrée en jeu des membres inférieurs.

Toutefois on ne pouvait noter une différence sensible dans l’organisation de la pale préalablement à l’action propulsive.

Lors d’une autre séance consacrée aux nages simultanées la même stratégie fut adoptée et les retombées du même type furent observées. Une nageuse du groupe ne put suivre les consignes, éprouvant, à ses dires, une gêne respiratoire. En réalité, elle ne parvenait pas à mobiliser la tête pour conduire l’ondulation. Le début de la plongée de la tête était contrarié par une rentrée par le menton. Après quelques tâches de structuration de mobilisation convenable de la tête, elle pouvait rejoindre le groupe pour s’exercer à tenir sur des distances plus longues.

La distance et par conséquent la durée ne saurait à elle seule apporter la construction optimale de la nage. Elle ne devrait s’envisager qu’au terme et dans le prolongement d’une construction de la posture et de l’organisation locomotrice pertinente.

Les meilleurs nageurs n’ont pas spontanément trouvé l’organisation efficiente. Dans la motricité, ils ont du substituer au schème spontané de l’abaissement du coude (le sonneur de cloches) celui de « l’établissement du gymnaste passant de la suspension à l’appui ».

Les exercices de musculation de type « pull-over » consistant à partir d’un « couché dorsal » à déplacer des masses, des bras placés dans le prolongement du tronc à les amener vers les cuisses, contribue à mieux positionner les avant-bras et les mains pour propulser des masses d’eau vers l’arrière lorsque l’on nage.

Combiner une rotation interne des segments proximaux à une rotation externe des segments distaux ne se réalise pas spontanément et doit être appris et acquis pour nager efficacement.

Pour stabiliser cette organisation la nage sur des longues distances s’impose.

raymond