Dinard 2013 : Xe anniversaire

Pourquoi Dinard?

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J’ai passé une semaine inoubliable dans la ville bretonne de Dinard. Mais pourquoi ai-je quitté Düsseldorf pour voyager 800km et passer la semaine du 2 jusqu’au 7 juin 2013 à Dinard ?

En été 2012 j’ai pu observer un cours de natation dans une piscine locale du Touquet. L'entraîneur. Nicolas Monet, demandait aux enfants de sauter dans l’eau de plusieurs façons pendant tout le cours. Puisque je n'avais encore jamais vu un pareil cours en Allemagne, ma curiosité fut immédiatement éveillée. Nicolas me donna la possibilité d’observer quelques leçons, et me recommanda la lecture du livre „La natation de demain“ de Raymond Catteau. Un peu plus tard, je tenais le livre en mains et j’essayais de faire le lien entre tout ce que j’avais pu observer au Touquet et le contenu du livre. Mais plus je m'imprégnais des concepts du livre, plus je prenais conscience que la lecture seule ne suffirait pas pour me permettre de mettre en œuvre la natation de demain. Un an plus tard, j’ai eu la chance de voir de tout près la pédagogie de l’action avec Raymond Catteau, quand il anima en octobre 2012 un atelier dans le cadre d’une conférence bisannuelle sur l’apprentissage de la natation de la Jeunesse de Natation Allemande (« Fachtagung Schwimmen Lernen der Deutschen Schwimmjugend »). Depuis cette conférence des experts, nous sommes restés en contact régulier. En traduisant son article français " Devenir meilleur nageur à l'école " (Dieser Artikel ist unter „Devenir meilleur nageur a l’école“ erschienen in der Revue „CONTRE PIED“, N° 7, Oktober 2000, Seiten 11 bis 16, Veröffentlicht durch EPS ET SOCIETE, 76, rue des Rondeaux, 75020 Paris, Tel 01 44 62 82 28, Fax 01 43 66 72 63) et par une correspondance régulière avec Raymond, je me suis rapprochée de plus en plus du socle théorique de « la natation de demain » et souhaitais passer à la pratique. Quand j'entendis parler du séminaire à Dinard, je me suis rendu compte immédiatement que Je ne pouvais pas laisser échapper l’occasion exceptionnelle de participer au séminaire à Dinard avec Raymond et son équipe.

Et c’est pourquoi je suis partie le 2 juin 2013 en direction de Dinard. C’était pour participer du 2 au 7 juin au 10ème séminaire de natation sous l'animation de Raymond Catteau et de son équipe. Nous étions hébergeś au " Château de Hébert ", un petit château directement en bord de mer. Le séminaire avait un emploi du temps assez chargé et une heure après l'arrivée nous étions déjà dans la piscine de Dinard. Là je fis la connaissance des autres participants du séminaire. Il y avait environ 30 participants qui étaient presque à la fin de leur formation BPJEPS AAN. C’est à Dinard que les stagiaires devaient passer leurs examens finaux pour terminer la formation. En plus de ces stagiaires il y avait aussi « les externes », entraîneurs de natation qualifiés et brevetés de France et du monde entier (Canada, Belgique, Suisse, Italie et naturellement Allemagne) venus pour assister et vivre « la natation de demain » avec Raymond Catteau et son équipe.

Je crois que j’étais la première participante allemande de toute l’histoire du programme. Les journées de séminaire commençaient vers 7h15 par le petit déjeuner et finissaient après la dernière session théorique le plus souvent vers 22h15. Les pauses repas ou les courts déplacements étaient utilisés pour des échanges d’idées, la part de la pratique et de la théorie était bien équilibrée sur la semaine.

Un jour de séminaire se déroulait de la manière suivante :

la pratique commençait juste avant 9 heures dans la piscine. Dans cette piscine à l’eau de mer chauffée de 50 x 17,5 m (et 4m de profondeur maximale) les cours de natation avec des enfants de 4 à 10 ans des écoles primaires locales avaient lieu deux fois par jour. Quand chaque matin le sifflet de Daniel retentissait à 9 heures pile, 90 enfants se précipitaient dans la piscine. Ils étaient répartis dans 14 groupes pendant 45 minutes. Tout était très bien structuré et organisé. Chaque groupe d’enfants mettait un bonnet de bain d’une couleur différente et même le maitre-nageur portait le même bonnet de bain comme ses élèves. A côté de chaque maitre-nageur, il y avait un responsable pour la sécurité de chaque groupe d’élèves. Tout de suite après les 45 minutes du premier groupe d’élèves le sifflet de Daniel annonçait le deuxième groupe de 90 élèves qui venaient pour leur premier cours de natation de la journée. Tous les élèves se mettaient en même temps dans l’eau. Même les débutants se déplaçaient à la goulotte dans le bassin à la ̀ profondeur de 4m – les maitres-nageurs restant avec la personne de sécurité hors de l’eau au bord du bassin.

Après la première séance avec les élèves il y avait une heure de pratique avec les participants de séminaire qui avait lieu souvent dans l'eau. Nous travaillions beaucoup sur notre "corps projectile" en sautant selon les manières les plus différentes dans l'eau. L’objectif était d’entrer le plus loin possible pour arriver le plus loin possible sans le moindre mouvement dans l’eau, en corps projectile.

Quelques-uns ont même réussi à traverser de cette manière une largeur complète de la piscine. A la fin de la semaine j’ai réussi à parcourir au moins 2/3 du bassin. Quel succès!

Après une petite pause à midi nous retournions vite à la piscine pour la deuxième séance pratique du jour. Les mêmes élèves passaient en deux groupes de 90 élèves – comme le matin – leur deuxième leçon dans l’eau entre 14h et 15h30. Après la pratique, il y avait une partie de théorie plus longue avec Raymond et son équipe. Nous parlions des expériences que nous avions vécues le matin au cours ou dans l’eau et de comment on peut aider un nageur, grâce à la vidéo et quelles recommandations lui donner pour devenir meilleur nageur. Après le dîner nous retournions en classe pour préparer les cours du jour suivant.

Tous les jours avaient le même emploi du temps, sauf le mercredi. Là, aucun cours de groupes n'avait lieu, mais les parents et enfants pouvaient venir ensemble dans la piscine et profiter de l'expertise des maitres-nageurs. Ce fut pour moi, une expérience particulière quand j’ai vu Raymond dans l'action avec une dame âgée qui n'avait jamais encore mis la tête sous l'eau. En moins d’une heure, cette femme avait réussi à immerger la tête sous l'eau. Cette femme était ravie de bonheur ! Dans l’après-midi il y avait aussi une conférence avec Raymond. Il expliquait devant un petit public ce qu'il entendait par la natation de demain et la pédagogie de l’action et il répondait aux questions des spectateurs.

La semaine passa trop vite et le dernier jour de séminaire arriva. Mais même le vendredi à 17h, quand la fin de séminaire était prévue, nous continuions à discuter dans notre cadre des « stagiaires externes » avec passion des évènements vécus.

De retour en Allemagne, les idées tourbillonnaient dans ma tête. Puis peu à peu elles se sont assemblés un peu comme des pièces d’un puzzle et ce qui n’était avant Dinard qu’une collection de petits morceaux est devenu une plus grande image. J'ai reçu un super aperçu dans « la natation de demain » de Raymond. Merci ! Ce que j'ai trouvé à Dinard, ce sont tout d’abord des très bons amis qui sont aussi curieux et qui partagent la passion de la natation avec moi-même. D'autre part j’ai trouvé beaucoup de solutions pour des problèmes que je ne pouvais pas encore bien expliquer jusqu'à présent. Certaines phrases me reviennent particulièrement à l’esprit :

" Il faut d’abord réussir pour comprendre. Et ne pas comprendre pour réussir " Les enfants apprennent mieux et plus intensément pendant qu'ils accomplissent une tâche avec succès et non en copiant des tâches montrées.

" Nous ne nous engageons jamais dans une situation si nous ne savons pas comment en revenir." Ce n’est qu’après que les maitres-nageurs aient montré à des enfants qui ne voulaient pas entrer dans l’eau comment en sortir, qu’ils ont accepté de rentrer dans l’eau.

" Il y a une différence entre « un nageur terrien » et « un nageur aquatique ». Le nageur terrien veut rester toujours en surface et il est très important pour lui de toujours voir vers où il nage. Le nageur aquatique sépare la direction du regard de la direction de propulsion dans l’eau. La respiration joue chez ce nageur, par exemple, au début seulement un rôle subalterne.

" Alors que nous pensons qu'un enfant ne veut pas faire un exercice c’est en fait souvent qu’il ne peut pas encore le faire. " Si un enfant ne possède pas une capacité d'apnée suffisante et si il n’a jamais exploré l'espace en touchant le fond du bassin, il est compréhensible qu’il ne saute pas dans " l'eau profonde ".

Symboliquement, la distance qui sépare Dinard et Düsseldorf représente assez bien la distance qu’il y a entre les méthodes d’apprentissage généralement pratiquées dans les deux pays. Je réalise qu'il y a en Allemagne encore beaucoup trop de maitres-nageurs qui restent attachés à des méthodes obsolètes et qui produisent encore aujourd'hui des générations « de nageurs terriens ». Je souhaite que de tels séminaires deviennent accessibles à un plus grand nombre pour faire découvrir ces méthodes à la pointe. J'ai prévu déjà fermement dans mon calendrier le 11ème séminaire de natation à Dinard en Mai l’année prochaine.

Je voudrais remercier cordialement Raymond qui m'a sans cesse surpris par son expertise et ses réflexions pertinentes. Je voudrais également remercier l'équipe d'organisation, en particulier Daniel et Marie-Françoise qui m'ont conduit aimablement de et à Saint Malo. Merci David pour la super organisation du séminaire. Et je remercie tous les experts de natation - « les extérieurs » - avec qui j'ai passé une semaine merveilleuse et inoubliable au château Hébert à Dinard : Stephane, Thierry, Charlotte, Christophe, Laurence, Nicolas, Mauro. Eh oui, et merci Petrus pour les jours ensoleillés en Bretagne. J'espère que nous nous reverrons tous la prochaine année, sains et alertes! 

Melanie Ragot ( www.SchwimmMonsterClub.de

Warum ausgerechnet Dinard?

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Vom 2.-7. Juni 2013 verbrachte ich eine für mich unvergessliche Woche in dem bretonischen Örtchen Dinard. Warum ich von Düsseldorf in das 800km entfernte Dinard gefahren bin und was ich dort erlebte, darüber möchte ich hier berichten:

Im Sommer 2012 beobachtete ich in unserem Urlaub in Le Touquet, wie ein lokaler Schwimmtrainer seine Schwimmschüler während der gesamten Kursstunde in den unterschiedlichsten Positionen ins tiefe Wasser springen ließ. Da ich bisher in Deutschland so etwas noch nie im Rahmen eines Schwimmkurses gesehen hatte, war meine Neugier sofort geweckt. Der Schwimmtrainer gab mir die Möglichkeit, ein paar Mal zu zuschauen. Danke Nicolas Monet für dieses Möglichkeit und den Tipp, mir das Buch „La natation de demain“ („Das Schwimmen der Zukunft“) von Raymond Catteau zu kaufen. Kurze Zeit später hielt ich das Buch in der Hand. Ich versuchte, das in Le Touquet erlebte nun in einem Zusammenhang zu sehen, doch je mehr ich mich mit dem Buch beschäftigte, umso mehr wurde mir bewusst, dass das Lesen alleine nicht zum Verstehen ausreichte. Ein Jahr später konnte ich dann die Methodik von Raymond Catteau einmal hautnah selbst erleben, als er im Oktober 2012 bei der Fachtagung „Schwimmen Lernen“ der Deutschen Schwimmjugend einen Workshop leitete. Seit dieser Fachtagung sind wir in regelmäßigem Kontakt geblieben. Ich übersetzte seinen französischen Artikel „In der Schule ein besserer Schwimmer werden“ ( Dieser Artikel ist unter „Devenir meilleur nageur a l’école“ erschienen in der Revue „CONTRE PIED“, N° 7, Oktober 2000, Seiten 11 bis 16, Veröffentlicht durch EPS ET SOCIETE, 76, rue des Rondeaux, 75020 Paris, Tel 01 44 62 82 28, Fax 01 43 66 72 63). Durch diese Übersetzung und auch den regelmäßigen Schriftverkehr per Email befasste ich mich immer mehr mit dem „Schwimmen der Zukunft“ und mein Wunsch wurde größer, das Theoretische nun einmal ausgiebig in der Praxis erleben zu können. Als ich vom Seminar in Dinard hörte, war mir sofort klar, dass ich diese einmalige Gelegenheit nicht verpassen durfte.

Und so machte ich mich am 2. Juni 2013 auf den Weg nach Dinard, wo ich vom 2.-7. Juni am 10. Schwimmseminar unter der Animation von Raymond Catteau und seinem Team teilnehmen wollte. Ich wusste nicht, was mich erwarten würde und so ließ ich einfach alles auf mich zukommen. Untergebracht waren wir im „Chateau Hébert“, ein kleines Schloss direkt am Meer, welches zur Fondation Solacroup Hébert gehörte, die sich für Bildungszwecke einsetzt.

Das Seminar war vom Zeitplan straff organisiert und so ging es schon eine Stunde nach Ankunft ins Schwimmbad von Dinard. Ich lernte dort die weiteren Seminarteilnehmer kennen. Da waren zum einen ca. 30 Teilnehmer, die fast am Ende ihrer 10-monatigen Ausbildung zur Fachkraft für Bäderbetriebe waren („Maitre Nageur“) und die in Dinard im Rahmen des Seminars ihre Abschlussprüfung absolvierten. Und da waren die „Externen“, die als ausgebildete Schwimmtrainer aus Frankreich und aus aller Welt (Canada, Belgien, Schweiz, Italien und natürlich Deutschland) angereist waren, um Raymond Catteau und sein Schwimmen der Zukunft hautnah miterleben wollten. Ich war bisher die einzige Teilnehmerin aus Deutschland.

Ein Seminartag begann gegen 7:15 Uhr mit dem Frühstück und endete nach der letzten Theorie meist erst gegen 22:15 Uhr. Da wir selbst Essenspausen oder die kurzen Fahrtzeiten immer zum regen Gedankenaustausch genutzt wurden, „verschwendeten“ wir keine freie Minute, in der wir uns nicht mit der Zukunft des Schwimmens beschäftigten. Der Anteil von Praxis und Theorie war in dieser Seminarwoche optimal gestaltet.

Die Praxis begann kurz vor 9 Uhr im Schwimmbad von Dinard. In diesem 50 x 17,5 m großen und beheizten Meerwasser Schwimmbecken fand der Schwimmunterricht mit Kindern zwischen 4 und 10 Jahren der örtlichen Grundschulen statt. Als jeden Morgen der Pfiff von Daniel pünktlich um 9 Uhr ertönte, stürmten ca. 90 Kinder in das Schwimmbad. Sie wurden in bis zu 14 Gruppen 45 Minuten lang unterrichtet. Alles war sehr gut durchorganisiert. Jede Gruppe hatte eine unterschiedliche Badekappenfarbe und selbst der Gruppenleiter trug die gleiche Badekappe wie seine Schwimmschüler. Zu jeder Schwimmgruppe gehörte auch immer jemand, der zusätzlich für die Sicherheit der Gruppe verantwortlich war. Kaum waren diese Kinder aus der Schwimmhalle, kamen auch schon die nächsten 90 Kinder für ihre erste Schwimmeinheit am Tag.

Im Anschluss gab es eine Praxiseinheit mit den Seminarteilnehmern, die oft im Wasser stattfand. Wir arbeiteten viel an unserem „Projektilkörper“, in dem wir in den unterschiedlichsten Weisen ins Wasser sprangen und selber ausprobierten, wie wir am weitesten kamen. Einige wenige schafften es sogar, nach einem Kopfsprung mit anschließendem Gleiten, das Becken ohne eine einzige Bewegung zu durchqueren. Ich schaffte am Ende der Woche mindestens 2/3 des Beckens. Was für ein Erfolg!

Schnell Mittag gegessen und zurück zum Schwimmbad. Von 14:00-15:30 Uhr kamen die Kinder auch schon wieder für ihre zweite Schwimmeinheit am Tag. Im Anschluss an die Praxis gab es einen längeren Theorieteil zusammen mit Raymond und seinem Team. Hier sprachen wir darüber, wie wir die verschiedenen Übungen im Wasser empfunden hatten oder darüber, wie man einen Schwimmer anhand eines Videos „lesen“ kann und welche Empfehlungen wir ihm auf den Weg geben können. Nach dem Abendessen ging es zurück in den Theorieraum um die Unterrichtsstunden des nächsten Tages vorzubereiten.

Bis auf Mittwoch verliefen alle Tage ähnlich. Am Mittwoch fand kein Gruppenunterricht statt. Dafür konnten Eltern und Kinder gemeinsam ins Wasser kommen und von der Expertise der Kursleiter profitieren. Ein besonderes Erlebnis war für mich, als ich Raymond in Aktion mit einer älteren Dame sah, die in ihrem gesamten Leben noch nie ihren Kopf unter Wasser gesteckt hatte. Am Ende von nur einer Stunde tauchte diese Frau ihren Kopf unter Wasser. Am Mittwochnachmittag gab es dann noch eine Konferenz mit Raymond. Hier erklärte er vor einem kleinen Publikum, was er unter dem Schwimmen der Zukunft verstand und beantwortete Fragen.

Die Woche verging wie im Flug und der letzte Seminartag kam leider schneller als gedacht. Und selbst, als eigentlich das Seminarende vorgesehen war, diskutierten wir in der tollen Runde der „Externen“ einfach weiter.

Als ich wieder auf dem Heimweg war, fiel es mir zunächst schwer, meine Gedanken zu ordnen. Zu viel hatte ich in dieser Woche gesehen, gehört und vor allen Dingen erlebt. Doch mit der Zeit fügt sich das Puzzle, welches bisher nur aus kleinen Einzelteilen bestand, so langsam zusammen. Ich habe einen tollen Einblick in das „Schwimmen der Zukunft“ von Raymond bekommen und verstehe jetzt viele Dinge besser. Was ich in Dinard gefunden habe, das sind zum einen die netten Freunde, die genauso wissbegierig sind, wie ich und die mit mir die Passion des Schwimmen Lehrens teilen. Zum anderen sind das aber auch viele Lösungen und Erklärungen für Dinge, die ich mir bisher nicht so gut erklären konnte. Einige Sätze, sind mir dabei besonders in Erinnerung geblieben:

Wir müssen Erfolg haben, um zu verstehen. Und nicht verstehen, um Erfolg zu haben.“ Die Kinder lernen besser und intensiver, indem sie eine Aufgabe erfolgreich erfüllen und nicht durch kopieren von vorgemachten Aufgaben.

Wir begeben uns nie in eine Situation, aus der wir keinen Ausweg mehr kennen.“ Es gab Kinder, die zunächst nicht ins Wasser gehen wollten. Als ihnen gezeigt wurde, wie sie das Wasser auch wieder verlassen können, sind sie ins Wasser gegangen.

Es gibt einen Unterschied zwischen einem „Landratten-Schwimmer“ und einen aquatischen Schwimmer.“ Die „Landratte“ versucht, sich beim Schwimmen immer über Wasser zu halten und muss immer sehen, wohin sie schwimmt. Der aquatische Schwimmer hingegen kann die Blickrichtung von der Schwimmrichtung trennen. Die Atmung spielt bei diesem Schwimmer zum Beispiel nur eine untergeordnete Rolle.

Wenn wir denken, dass ein Kind etwas nicht machen will. Dann ist das oft, weil es diese Aufgabe nicht bewältigen kann.“ Wenn ein Kind keine ausreichende Apnoe-Fähigkeit besitzt und noch nie den Beckenraum durch berühren entdeckt hat, dann ist es sehr logisch, dass es nicht ins „tiefe Wasser“ springt. Es tut das nicht, weil es dies nicht möchte, sondern weil es diese Aufgabe noch nicht erfüllen kann.

Ich nehme aber auch noch eine wichtige Erkenntnis mit nach Deutschland zurück. Die Kilometer, die Dinard und Düsseldorf trennen, könnten symbolisch für die aktuell praktizierten Methoden des Schwimmen Lehrens in einigen Ländern stehen. Ich denke, dass es auch in Deutschland noch zu viele Schwimmlehrer gibt, die an veralteten Methoden festhalten und die auch heute noch Generationen von „Landratten-Schwimmern“ produzieren. Und gleichzeitig wünsche ich mir mehr Menschen bei solchen Seminaren in diesem Berufsfeld, die über den eigenen Tellerrand hinaus schauen, um im Sinne der Schwimmschüler ein immer besserer Lehrer zu werden. Ich habe das 11. Schwimmseminar in Dinard im Mai nächsten Jahres auf jeden Fall schon fest in meinem Kalender eingeplant.

Mein ganz herzlicher Dank gilt an dieser Stelle vor allen Dingen Raymond, der mich mit seiner Expertise immer wieder überrascht und oft genug zum Nachdenken gebracht hat. Auch möchte ich mich bei dem Organisationsteam bedanken, hier insbesondere Daniel und Marie-Francoise, die mich netterweise von und nach St. Malo gefahren haben. Danke David für die tolle Seminarorganisation. Und ich danke allen „externen“ Schwimmexperten, mit denen ich eine wunderbare und unvergessliche Woche im „Chateau Herbert“ in Dinard verbracht habe: Stephane, Thierry, Charlotte, Christoph, Laurence, Nicolas, Mauro. Ach ja, und danke Petrus für die sonnigen Tage in der Bretagne. Ich hoffe, wir sehen uns alle im nächsten Jahr gesund und munter wieder!

Melanie Ragot ( www.SchwimmMonsterClub.de )

Une grille de lecture plus précise

 

Je suis au séminaire de Dinard en qualité de stagiaire extérieur.

Dans le groupe de futurs BPJEP , il y a P. nageur d'une vingtaine d'année qui nage 1'07'' au 100 brasse en grand bain.

Durant les différents TP dans l'eau que nous proposent Raymond et Mauro, nous constatons que P. n'a pas construit son espace arrière (difficulté d'effectuer des entrées dans l'eau du bord du bassin par l'arrière... qui deviendra l'avant... bascule arrière, saut bouteille arrière... ).

Après analyse des images vidéos nous observons que la nage de P. a été construite en surface.....donc l'entrée dans l'eau corps piloté par la tête se trouve fort compromise et la progression de P. sera il me semble limitée, si la construction de l'espace arrière n'est pas abordé...

Mais le plus étonnant c'est que durant la dernière saison l'accent de son entraineur a été mis sur la préparation physique....

Je vous parle de P. Car cela est flagrant, mais au séminaire il y a une ancienne nageuse de N1 et un nageur en eau libre qui a participé aux Championnats du monde a Perth en 1998, après les séances pratiques dans l'eau, leur première réflexion : "pourquoi je n'ai jamais ressenti ces choses avant ? "

La construction du nageur a des passages obligés avec une hiérarchisation des taches.

Quelquefois entraîneurs, nous devrions ranger nos chronos pour avoir une grille de lecture plus précise de nos athlètes.

Philippe

Une petite histoire

 

Une petite histoire d’aujourd’hui qui m’a fait sourire. Une maman m’appelle pour sa fille qui a eu 4 ans en avril.

Maman : « Ma fille a toujours adoré l’eau donc nous l’avons mise dans des cours de natation quand elle avait 3 ans dans l’école X. Elle sait faire des mouvements, elle saute du plongeoir de 1m et elle met sa tête sous l’eau. Mais elle ne veut pas enlever ses brassards. Je me demande pourquoi. Qu’est-ce qu’on peut faire ?»

Ma réponse : «  Est-ce qu’elle a déjà enlevé ses brassards dans son cours ? »

Maman : «  Bien sûr que non ! »

Ma réponse : «  Si elle n’a jamais enlevé ses brassards dans son cours c’est bien compréhensible qu’elle ne veuille pas les enlever. Elle n’a pas encore fait l’expérience que l’eau la porte. Dans mes cours je n’utilise pas de matériel pour que les élèves puissent faire cette expérience essentielle. »

Maman : « Ah bon ?! Alors, dans qu’elle cours de natation est-ce qu’elle commencerait chez vous ? Dans les débutants ? Même si elle a déjà fait un cours ? « 

Ma réponse : « Dans le MiniMonster car là elle peut faire des expériences qu’elle n’a pas encore eues et qui sont essentielles pour apprendre à nager. »

Maman : « Mmmh, peut-être nous l’avons mise trop tôt dans un cours… »

Ma réponse : «  Je préfère des enfants qui vont à la piscine à ceux qui n’ont pas vu une piscine avant leurs 5 ans. » et dans ma tête je pensais « même si leur méthode est assez particulière …»

Maman : «  Je voudrais vraiment bien inscrire ma fille chez vous. … »

Une autre nageuse qui vient de cette école X ou ils enseignent « la brasse » la tête hors de l’eau et où les parents cherchent de l’aide chez moi après. J’ai déjà eu au moins 7 élèves de cette école …

Une bonne journée à vous

 

M.

Nous n’apprenons pas à marcher avec des béquilles

 

Bonjour , nous sommes une famille de 3 personnes : 2 enfants et un 1 adulte. Mon fils Milian était terrorisé à l’idée de mettre ses pieds dans l’ eau et il ne mettait pas les pieds dans la mer et n’ envisageait même pas de mettre ses pieds sur le sable mouillé . il a comment le séminaire de Mr Catteau, son équipe très compétente en pédagogie et d’ une patience dont bien des maitres-nageurs devraient s’inspirer !!

Milian ne se mettait pas l’eau le lundi 3 juin, Mr Catteau l’ a mis confiance, lui expliquant que son corps flotte !! Le vendredi 7 juin Milian mettait complètement sa tête dans l eau et commence a s’allonger. Avec une patience, Milian prend confiance à son rythme !! Je suis fière de lui !!

Ma grande a réappris a nager et reprend confiance en elle a redécouvrant que son corps flotte !!! Elle remet sa tête dans l’eau et apprend a plonger. Elle apprend et elle a découvert les plaisir de l eau quant à moi je suis le mercredi avec mes enfants et je croyais savoir nager et à ma grande surprise il a fallu reprendre quelques mouvements et j ai appris une nage que je méprise absolument le crawl je compte m’améliorer. Nous n’apprenons pas a marcher avec des béquilles alors enlever les brassards et les bouées ! Penser à la natation de l' avenir !! Il serai bien que les municipalités, les conseils généraux pensent a ce nouvel enseignement.

Merci Catteau et toute son équipe.

 

 

Bon Vent à Tous !

Bonjour, Mon fils Milian vient de passer un séminaire avec Mr. Catteau et son équipe. Ses yeux s’illuminent dès qu’il entend “piscine”, il s’allonge, met la tête sous l’eau, arrive à se déplacer sous l’eau, il S’ ECLATE et cela fait du bien de voir un enfant épanoui !

Merci à Nicolas pour sa patience et son humour autant avec les enfants que les parents ( un peu envahissants ) . Un grand merci à vous Raymond pour avoir donné la possibilité à ma grand-mère de découvrir la natation et de lui avoir fait mettre la tête dans l’eau à 85 ans, elle qui paniquait à l’ idée de ne plus toucher terre ! Avec ma grand-mère nous avons décidé de poursuivre l’ enseignement de votre équipe!

Merci a Jonathan qui m’a permis de vaincre ma peur de sauter en arrière ce qui est d’autant plus paradoxal pour une personne qui a fait de la plongée ; je n’avais sauté en arrière, alors merci !

Je ne pensais à vous PATRICE quand je parlais de béquilles ; excusez moi encore. Si vous avez besoin d’appuis de témoignages de parents qui adhèrent a cette méthode, vous pouvez compter sur mon soutien. J’ espère réellement qu’avec la municipalité de Dinard un tel enseignement pourra se pratiquer !!!