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Suite à l'intervention de GS :

«La posturologia studia il sistema tonico posturale ovvero quell'insieme di leggi neurofisiologiche che regolano e controllano la postura.

Gli ingressi posturali sono principalmente gli occhi e i piedi e secondariamente la pelle e l'apparato stomatognatico (i denti e la lingua).

I segnali provenienti da questi "ingressi" vengono elaborati da centri superiori e utilizzati per adeguare le risposte posturali che ci permettono di lottare contro la gravità e mantenere la stazione eretta, opporsi alle forze esterne e mantenere l'equilibrio nel movimento.» (da Kinesis Officina Posturale)

Cosa ne pensi? Allora in acqua, con la perdita delle informazioni plantari, il principale ingresso posturale sono gli occhi? E l'orecchio interno non serve all'equilibrio?

GS

« La posturologie étudie le système tonico-postural ou plus précisément l’ensemble des lois neurophysiologiques qui règlent et contrôlent la posture.

Les afférences posturales (entrées) proviennent principalement des yeux et des pieds et secondairement de la peau (toucher) et de l’appareil digestif (dents et langue).

Les signaux provenant de ces entrées sont analysés par des centres supérieurs et utilisés pour adapter les réponses posturales qui permettent de lutter contre la pesanteur et maintenir la station érigée s’opposant aux forces externes et maintenir l’équilibre dans le déplacement. » (D’après : Kinesis Officina Posturale)

Qu’en pensez-vous ? Alors dans l’eau, avec la perte des informations plantaires, les principales entrées posturales sont les yeux ? Et l’oreille interne ne servirait pas à l’équilibre ?

GS

 

Les contributions de nos lecteurs sont précieuses mais peu nombreuses et nous tenons à les en remercier.

Nous savons que ce que nous considérons comme vérité du moment n’est qu’une suite d’erreurs rectifiées.

L’accès aux productions savantes peut se trouver facilité par des textes intermédiaires, notes de lecture de ceux d’entre nous qui se les sont le mieux appropriées.

Un recours momentané peut prendre la forme de lecture de textes de vulgarisation. La difficulté majeure consiste à simplifier sans dénaturer.

Le texte relatif à la posturologie que nous propose aimablement GS nécessite d’être en certains points précisé et complété par d’autres lectures dont le caractère scientifique est avéré.

Ce thème a été abordé par Paillard et nous serons amenés à le relire avec profit.

Il me semble qu’une vision éclairée du fonctionnement du vivant pourrait prendre une part « subordonnante » pour accéder aux textes qui n’en considèrent qu’un aspect.

Dans cette intention je vous propose une « entrée » qui trouverait une place prioritaire dans notre lexique. Il pourrait inciter certains d’entre nous de remonter à la source : la lecture du livre dont elle est extraite.

raymond

 

QUELQUES DÉFINITIONS

 

1.1. Nous ferons constamment référence à deux aspects complémentaires et étroitement solidaires du fonctionnement des machines biologiques dotées d'un système nerveux :

Celui de la machinerie bioénergétique, d'une part, qui intéresse l'ensemble des fonctions dites métaboliques des systèmes vivants. Elle est au servie de la satisfaction des besoins énergétiques essentiels à la croissance des organismes puis au maintien de leurs structures matérielles ; elle est indispensable; aussi au déploiement de leurs activités motrices dans le monde qui l’entoure.

Celui de la machinerie bio-informationnelle, d'autre part, constitué par un système nerveux assimilateur, intégrateur, distributeur de signaux. Elle est au service de la régulation des activités internes et devient l'instrument des relations qui s'établissent entre l'organisme et son univers d'action.

La première traite de l'énergie, la seconde de l'information. Chacune a sa logique, ses lois de fonctionnement, ses exigences, ses possibilités et ses limites d'adaptation et de transformation, ses capacités de résistance à la fatigue et l'usure du temps.

 

1.2. Pour caractériser la modificabilité du système nous userons de deux concepts précis qui demandent clarification.

Nous entendons par flexibilité du système la marge d'écart par rapport sa norme de fonctionnement que le système peut tolérer en continuant d'assurer l'exercice correct de la fonction qu'il assume.

Nous réservons le terme de plasticité à la capacité que peut présenter le système de modifier durablement sa structure interne en acquérant une possibilité nouvelle de fonctionnement non prévue dans son plan de construction initial.

Nous distinguerons aussi les modifications plastiques qui intéressent la structure stabilisée en fin de croissance et celles qui relèvent de la croissance ou de la maturation du système au cours de son développement.

 

1.3. Nous introduisons enfin une distinction entre ce qui, dans les organisations vivantes, concerne l'expression d'un ordre existant tant au plan structurel qu'au plan fonctionnel, autrement dit leur part organisée, et ce qui relève de leur capacité de modifier l'ordre existant ou d'engendrer et d'accroître l'état d'organisation du système, autrement dit de leur fonction organisante.

La part "organisée" du système superpose à l'ordre structural les interactions dynamiques entre les éléments de la structure, interactions qui composent son fonctionnement. Ce fonctionnement s'exprime dans des actions fonctionnelles finalisées, c'est-à-dire des performances de la machine qui ont une valeur biologique adaptative au regard des impératifs de survie du système lui-même.

La fonction "organisante" du système concerne sa capacité autonome de création d'ordre non initialement prédéterminé par son programme génétique d'auto-construction. Elle s'exprime dans une auto-organisation non-programmée génétiquement et s'alimente dans le dialogue ininterrompu qu'un organisme entretient avec son environnement par le truchement de l'acte moteur, instrument de conquête, de perfectionnement adaptatif et de progrès évolutif [...] Nous évoquerons enfin les perspectives ouvertes en pédagogie par le modèle des systèmes auto-organisateurs.

 

« La machine organisée et la machine organisante », in Itinéraire pour une psychophysiologie de l'action, Jacques Paillard, Editions ACTIO, 1986, p. 100 et 101.

 

 

 

 

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