Nages hybrides et dos à 2 bras : pour lever toute ambiguïté
Un entraineur à l’écoute des échanges avec notre collègue en Nouvelle Zélande a, un peu hâtivement, déduit que l’exercice du « dos à 2 bras » chaudement recommandé devait être assimilé à une nage hybride et donc à proscrire.
L’intérêt essentiel de cet exercice réside dans le fait qu’il caractérise la structure de toutes les nages en associant et juxtaposant le « passer à travers » et le « prendre appui sur » les masses d’eau.
La lecture « attentive » de La natation de Demain lui permettra de vérifier qu’à aucun moment il n’a été question de préciser ce que les membres inférieurs devaient respecter. La coordination spontanée gèrera la « dynamique posturale » assurant l’orientation du corps sur la trajectoire, l’alignement, le degré souhaitable d’immersion et la relative indéformabilité de la masse mobilisée.
Dans cet exercice, le nageur recherche la centration sur l’inertie au terme de l’accélération, ou comment organiser la pale pour qu’elle « embrasse » une grande masse d’eau, ou comment produire son accélération dans la direction choisie. C’est probablement une raison de son importance dans la construction du nageur.
Le critère de réussite pourrait se concrétiser dans le « record du monde » consistant à parcourir 25 m. , en partant du plot et en n’utilisant qu’un seul cycle de nage.
raymond